Ballet Lux/Glory au Carré de Sainte Maxime

Lux : Le Requiem de Gabriel Fauré, composé entre 1877 et 1890, un dialogue entre la vie et la mort, entre la lumière et les ténèbres. Glory : architectures sonores rutilantes d’un maître incontesté du baroque : Georg Friedrich Händel. Deux compositeurs, deux chorégraphes, un programme à la beauté puissante où la danse sculpte les ombres pour mettre en valeur la délicatesse des corps.

Ballet Lux et Glory au Carré Léon Gaumont à Sainte Maxime

Dès sa création en 1962, Le Ballet du Grand Théâtre de Genève a exploré la danse du 20ème siècle, travaillant avec Balanchine, Baryshnikov, Noureïev, Jirí Kylián, William Forsythe ou encore Lucinda Childs… Sa recette pour le programme de danse Lux/Glory est de le construire avec la musique de deux immenses compositeurs : Fauré et Haendel, et de confier la chorégraphie aux deux grands chorégraphes : le Suisse Ken Ossola et le Grec Andonis Foniadakis.

Deux siècles séparent Haendel de Fauré, deux siècles qui posent une question : l’éloignement temporel de ces deux compositeurs est-il un handicap pour faire de leurs œuvres le socle d’un spectacle chorégraphique ? Une des réponses sera donnée par l’interaction entre la musique et la danse, voir comment l’une s’enracine dans l’autre, donnant cet effet d’élévation jusqu’au spirituel côté danse alors que la musique travaille le corps par un étrange pouvoir physique.